Sans le son

Environ 80% des consommateurs de vidéos sur leur smartphone les visionnent sans le son.

80%, ça nous fait un joli Pareto mais surtout ça fait beaucoup.

Je ne vais pas m’attarder sur le pourquoi, évident : que celle ou celui qui n’a jamais regardé de vidéo dans le train, furtivement entre deux tâches, ou passé sa soirée à scroller les Reels avachi.e sur le canapé (c’est MAL bouh) me jette la première pierre.

Conséquence : si la très grande majorité des utilisateurs regardent les vidéos sans le son, il apparaît indispensable de concevoir ses vidéos d’une manière à ce qu’elles restent compréhensibles même en mode mute. L’option “nude”, soit sans habillage sonore n’étant guère envisageable pour la simple et bonne raison que c’est affreusement morne.

Concrètement, qu’est-ce que ça veut dire quand on fait de la vidéo aujourd’hui ? Et bien ça veut tout simplement dire SOUS-TITRAGE ou TEXTAGE de sa vidéo et je le mets en capitales pour bien faire passer le message.

Petit bémol néanmoins avant de vous ruer sur les apps de sous-titrages dont je parlerai un autre jour #teasing : aujourd’hui, on peut très souvent sélectionner le sous-titrage automatique lorsque l’on visionne une vidéo sur Instagram ou un autre réseau social. L’IA aidant, il est de plus en plus performant. C’est donc un point à prendre en considération et de nouvelles questions à se poser avant de texter / sous-titrer sa vidéo : où sera-t-elle diffusée ? Le sous-titrage automatique y est-il proposé et surtout suffisant d’un point de vue qualité, visibilité ?

La photo : une antique capture de Bibi en action, à ses tout débuts dans la vidéo mobile en 2016… Cela ne me rajeunit guère #horreur#malheur mais cela veut aussi dire que j’ai pris de la bouteille (métaphoriquement s’entend). La vidéo mobile, c’est en effet aujourd’hui une de mes spécialités : je la pratique et je l’enseigne en entreprise pour les spécialistes de la communication. Si cela vous intéresse, je suis toute ouïe